La communauté urbaine de Lyon a adopté le 12 janvier son budget primitif 2009 pour un montant de 1,62 milliard d’euros, en légère baisse de – 1,46% par rapport à 2008.
Ce budget de « temps de crise » ainsi dénommé par Jacky Darne, vice-président aux Finances, se caractérise principalement par des taux de fiscalité qui n’augmentent pas et par des dépenses d’investissement en baisse sensible (-8,55%), à 529,5 millions d’euros contre 579 millions en 2008, année – il est vrai – de forts investissements à la fin du mandat précédent.
Les dépenses de fonctionnement (1,09 milliard d’euros) augmentent de + 2,37%, notamment en raison de provisions pour risques, des frais financiers et des charges de personnel qui représentent plus de la moitié de l’augmentation. En contre-point, des dépenses à la baisse sont prévues pour les opérations de voirie et d’entretien.
Les recettes de fonctionnement évoluent de + 2,37% grâce à la fiscalité et à la taxe sur les ordures ménagères (645,82 millions d’euros) ainsi qu’aux différents produits des services et de gestion du Grand Lyon comme les recettes de péage du périphérique, les locations immobilières ou les redevances de parcs de stationnement (82 millions d’euros). Les dotations et les participations de l’Etat (364,14 millions d’euros) restent en léger retrait (- 0,20 %).
Les arbitrages sur les dépenses de fonctionnement et la maîtrise des recettes permettent d’envisager une amélioration de l’autofinancement à 167,4 millions d’euros (+ 3,72%). L’épargne nette progresse également à 74,6 millions (+ 7%), malgré une augmentation (+ 1,1%) du remboursement du capital emprunté, à 92,81 millions d’euros en 2009.
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